Yoann, membre de la team FREQUENCE Running, a couru son premier marathon à Paris, il y a quelques semaines. Retour sur une expérience enrichissante et une préparation calibrée au millimètre grâce, comme toujours, à son application fétiche !

Yoann Grand-Perret en pleine foulée lors du marathon de Paris.

Qui es-tu Yoann ?

Je suis le président et le co-fondateur de l’application FREQUENCE Running. J’ai commencé la course à pied à 12 ans, au club de Carquefou Athlétisme, à côté de Nantes. Très rapidement, j’ai pris goût à la discipline et depuis, je cours toujours avec passion.

Mes distances de prédilections sont le cross long, le 10km et le semi-marathon. L’année dernière, je me suis fixé trois objectifs : passer la barrière des 32 minutes sur 10km, battre mon record sur semi-marathon (1h11’45) et enfin, courir un marathon. J’ai pu tous les atteindre, mais ça n’a pas été une mince affaire !

Diplôme de Yoann depuis l’application FREQUENCE Running

Comment as-tu vécu le marathon de Paris ?

C’était un vrai moment de bonheur d’être sur la ligne de départ du marathon de Paris. J’étais très fier de faire partie des participants, aux côtés de grands coureurs. Je me sentais bien !

Au départ, je rejoins un ami, Jan-Willem. Il m’explique qu’il vise entre 2h35/2h37. Je lui réponds : « Ok, je vais essayer de suivre ! ». En faisant les calculs rapidement, ça faisait environ du 3’40 par kilomètre, il faudra être solide. La course lancée, je mets environ 5km pour me caler dans la foulée de Jan-Willem, je passe en pilote automatique jusqu’au 15e kilomètre.

Un ami, Thomas, m’accompagne ensuite sur une dizaine de kilomètres. Il me rappelle les fondamentaux : bien me ravitailler en eau et en sucre, me mouiller la nuque et les jambes. J’exécute sans broncher ! Entre le 15e et le 21e kilomètre, je fais une erreur stratégique qui va me coûter cher par la suite : j’accélère progressivement, passant à 3’37 – 3’35 par kilomètre.

Le semi-marathon terminé en 1h17, je prend de l’avance sur mon objectif.  Je me retrouve dans la foulée de deux coureurs, dont Jan-Willem. Entre le 25 et 30e kilomètre, je prends mon pied sur les quais de Seine. Au 29e, j’accélère en me disant que je vais en faire qu’une bouchée de ce marathon… (*rires*)

La dure réalité du marathon me ratrappe : il ne commence réellement qu’au 32e kilomètre et je me retrouve petit à petit sans jus pour continuer à cette allure. Je dois ralentir, continuer de m’hydrater. Le problème ? A chaque kilomètre, mes jambes deviennent de plus en plus lourdes, je ne fais que subir la course.

Tout cela devient un vrai calvaire. Malgré les encouragements de mes proches, je me fais doubler par de nombreux coureurs : c’est la dure loi du marathon ! Sur la fin, je perds de précieuses minutes, ne me sentant pas bien du tout. Arrivé au 36e kilomètre, c’est l’enfer : j’hésite même à abandonner. Heureusement, mon associé, Guillaume, est là pour m’encourager. Il me donne à boire, me soutient. « Ne lâches pas Yoyo ! Tu vas finir ce marathon, penses à tous les FREQUENCE Runners qui te soutiennent ! » La motivation est de retour.

Au 40e kilomètre, je jette un oeil sur mon chrono qui m’indique 2h30 ». Je me dis que, malgré tout, je peux passer sous la barre des 2h40 », mais rien à faire : je n’arrive plus à accélérer, mon allure tombant à 12km/h. Je vois la ligne d’arrivée, les secondes défilent. Je termine, un peu déçu, en 2h40’19. Déçu, non pas du chrono, mais d’avoir commis des erreurs. Malgré tout, grâce aux encouragements de mes amis, j’ai pu par chance sauver les meubles et perdre seulement quelques minutes sur mon objectif initial.

Yoann à l’arrivée du marathon !

Ton prochain challenge ?

Je me suis laissé embarquer dans une drôle d’aventure par mon associé Guillaume : celui de réaliser une course démentielle, l’Embrunman, le 15 août. Le but ?

Franchir le cap des 3,8 km de natation, 188 km de vélo et 42 km de course à pied. Rien que le fait d’y penser, ça me fait tourner la tête ! Mais on va s’accrocher et bien s’entraîner. Après ça, je pourrai prendre ma retraite (*rires*)…