Courir un Marathon en 2h 45’ quand on a le potentiel pour le réussir en 2h 30’ ? Ou alors courir un Marathon en 3H 59’ quand on a le potentiel pour le courir en 4H ?

Je pense que nous sommes nombreux à être d’accord pour dire que le mérite ou l’Exceptionnel est ce qui se rapproche le plus près possible …..  du possible, quel que soit le temps passé à mettre une foulée devant l’autre.

En route vers l’Exceptionnel

Même s’ils  nous arrivent d’être déçus, voire énervés de regarder des « vieux débutants » réussir des chronos, des temps que dans nos rêves les plus fous on n’approchera jamais (VO2 quand tu nous tiens), gardons à l’esprit que les autres comptent peu dans notre performance et que nous sommes Exceptionnels quand nous réalisons ce qui a été prévu, au contraire de personnes ordinaires qui ne s’obligent rien.


Nous sommes Exceptionnels quand nous réalisons ce qui a été prévu


Alors quand les conditions de course deviennent difficiles, parce qu’elles seront difficiles à un moment ou un autre, restons Exceptionnels, faisons en sorte que l’Exceptionnel soit l’état normal, pour que les kilomètres parcourus ne ressemblent à rien de miraculeux mais résulte d’un travail bien fait.

Et ce public si nombreux au bord des routes, il est là pour « NOUS », les anonymes, les inconnus, les sans grade, les Exceptionnels: il-y-aurait-il autant de monde à encourager, à dresser dans certains endroits des haies de spectateurs si la course était faite que de champions et de soi-disant champions, qui pour réussir des temps exceptionnels ont une fâcheuse tendance à devenir des Marathoniens des médocs ?


Soyons fiers et heureux de faire partie des Exceptionnels


Alors soyons fiers et heureux de faire partie des Exceptionnels, avec pour chacun d’entre nous, les petits, les gros, les jeunes, les plus ridés, les sans grades et les médaillés, des rêves pleins la tête, fait de routes goudronnées, de sable du désert ou de cailloux montagneux qui piétinés donneront naissance à des instants synonymes de bonheur.

« Après  » Ce n’est que mon avis »


Écrit par Dom Cado, auteur du livre : La Ligne Bleue de A à Z