Une paire de running abimée peut très vite devenir une source de blessures en tout genre. Il est très important de repérer les signes avant-coureurs d’une usure excessive pour savoir quand les changer.

Quels sont les différentes variables qui entrent en jeu dans l’usure des chaussures ?

Certains facteurs vont plus ou moins influer sur la détérioration de certaines parties des chaussures comme la semelle extérieure, ou le mesh de l’empeigne ou encore les renforts en mousse à l’intérieur du chausson. Changer de running n’est pas une chose simple…

1/ Changer de running : la qualité du produit

Premièrement, certains modèles sont plus résistants que d’autres. Les marques les plus connues sont souvent des produits de qualité. Renseignez-vous bien sur chaque enseigne ! Chacune d’elles à différentes gammes de produits. Le prix est très souvent un indicateur de la durabilité d’une paire de running. Un modèle à 50€ risque de vous accompagner sur moins de kilomètres qu’un modèle à 120€. Pour bien choisir, nous vous invitons à vous rendre en magasin spécialisé, ou des experts sont là pour vous indiquer les modèles les plus adaptés à votre pratique. Vous devez bien leur préciser votre cadence, le type de terrain que vous foulez, et votre type d’entraînement.

2/ Changer de running : votre poids

Il est certain qu’un runner de 50 kilos abîmera moins vite ses chaussures qu’un coureur de 80 kilos. Et pour cause, l’amorti supportant le poids de 4 à 5 fois le poids du corps pendant l’impact. Ceci séparent ces deux coureurs de 120kgs.

3/ Changer de running : le type de terrain sur lequel vous vous entraînez

Un coureur en ville fera moins souffrir ses runnings qu’un coureur à la campagne. Il s’entraîne sur des sentiers avec des cailloux et des branches susceptibles d’accélérer la détérioration de la chaussure. Ainsi, un coureur de trail aura d’ailleurs plutôt intérêt à investir dans une seconde paire « spéciale trail ». L’objectif étant de pouvoir utiliser sa paire de route sur route et sa paire de trail sur des chemins avec différents appuis. Et oui les runners, chaque paire a son utilité !

4/ Changer de running : le type d’entraînement

Un coureur qui ne sort que pour des footings d’endurance abîmera moins ses running qu’un coureur qui varie séances : côtes, endurance fondamentale, fractionné… Ainsi, les impacts ne sont pas les mêmes, le travail engagé est plus intense chez ce dernier.

Quel est le kilométrage maximal accepté sur une paire de running ?

Cette question commence à devenir très old-fashioned. Il n’y a pas de kilométrage maximum sur une paire. Certains vous parlerons de 500km, d’autres 1000km, ou encore de durée … Il n’y a pas de bonne réponse !

Bien souvent, lorsque vous investissez dans une paire de running, vous souhaitez acheter le dernier modèle sorti avant même d’en avoir vraiment besoin.

D’ailleurs, n’hésitez pas à recycler vos anciennes paires de running chez Run Collect (on vous explique tout). Et si vous n’avez pas le budget, pas de panique. Vous pouvez toujours faire un tour dans les magasins « Factory » des enseignes ou acheter des modèles sur leurs pages « promotions ».

Il faut être attentif aux signes avant-coureurs qui sont :

  • La semelle est lisse et ne permet plus une bonne adhérence au sol. De ce fait, vous avez l’impression de glisser lorsque le terrain est mouillé ou glissant.
  • Le mesh est déchiré et ne permet pas un bon maintien de dessus du pied.
  • Les contreforts sont déformés et ne maintiennent plus l’ensemble du pied dans la chaussure ce qui le fait bouger.
  • L’amorti est détérioré et l’impact au sol se fait de plus en plus dur.

En tout cas, ne stressez pas 😉 Tant que vous ne voyez pas une usure visible sur la chaussure, ou une sensation de courir pieds nus sur le goudron, votre partenaire de course à pied n’a pas besoin d’être remplacé.